
Watarigani : Crabe Japonais
Watarigani : « Crabe bleu japonais » ou « swimming crab » ou « Gazami » « Takezani » (appellation du département de Saga) « Buzen Hongani » (Kyūshū), ), « Gantsu » (appellation de Ookayama) ou « Gane » n’est pas le moins cher des crabes, mais compense son prix par ses qualités gustatives !
Ce mâle vient des environs de Ōigawa à Yaizu, et j’ignorais qu’on pouvait les attraper si près jusqu’à ce que je le rencontre dans les rayons locaux.
En général ces derniers sont tapis dans des mers tranquilles, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Fait étonnant : La préfecture de Miyagi avait essayé d’en élever, sans grand succès avec 10 tonnes récoltées en aquaculture en 2011. Suite au séisme du Tohoku de 2011, et suite à d’importants déplacement de vase, on en a pêché 500 tonnes en 2015.

Caractéristiques
Portunus trituberculatus de son nom latin est réputé pour sa chair, mais surtout pour ses œufs aux hautes valeurs nutritives. C’est donc une surprise d’avoir pu en avoir un si proche de chez nous ! Il semblerait aussi que leur pêche soit assez difficile car il n’hésite pas à s’amputer pour échapper aux filets. Dernièrement on en attrape de moins en moins et les importer de Chine ou de Corée n’est pas rare du tout.
Il se nourrit de divers petits animaux tels que les petits poissons, les vers et les crustacés ses ennemis sont les requins côtiers, les raies et les poulpes. Ennemis naturels, mais aussi esprits vengeurs, car les Watarigani mangent les alevins de ces derniers et vice-versa se livrant à une véritable guerre sous-marine !
Vous pouvez voir sur la photo ci-dessus des points blancs parcourant son corps. Ces derniers servent en fait à tromper leurs prédateurs, en se fondant dans le paysage.
Le Watarigani se déguste idéalement du printemps à l’été, avec un meilleur goût en en hiver, et la saison des amours se fait en automne, lorsqu’il faut « éviter » de le consommer. Leur reproduction se fait après la mue et les femelles vont ensuite hiberner en profondeur pour ne se réveiller qu’à la ponte des oeufs, protégés dans leur cavité abdominale. Ces derniers vont ensuite éclore à la fin du printemps et donneront les « ichibanko ». La ponte de l’été, moins riche sera nommée « nibanko ».
les rejetons du »ichibanko », seront « mûrs » pour ensuite enfanter à l’automne, ce qui n’est pas le cas de la deuxième fournée de crabe « nibanko » qui devrait attendre l’année suivante. Ce qui est énorme considérant que ces crabes ne vivent que trois années environ.
Le prix pour un seul crabe est ci-dessous, ce qui peut vous sembler assez cher, mais c’est sans compter qu’il servira d’ingrédient à une soupe miso et que par conséquent, un seul crabe peut facilement nourrir 4 ou 5 personnes .


Les principales zones de production sont celles qui ont des baies : la mer d’Ariake, celle de Seto, la baie d’Osaka, Ise et Mikawa, et dans le passé Tokyo.
Recettes
Comme vous pouvez le voir il n’est pas si facile de trouver de la documentation francophone sur ces craves, nous vous conseillerons donc de vous référer aux liens suivants :
(En) Gejang : Sauce Coréenne épicée
Faire bouillir un Watarigani (Ci dessous, sous-titres anglais)
Soupe miso bien entendu (Ci dessous, sous-titres anglais)
(Jap) A la façon Ankake
A voir aussi :
(En) Shizuoka Gourmet : Shizuoka Fish & Seafood at Shizuoka JR Station Parche Supermarket! (October 2011)
(En) Shizuoka Gourmet : Japanese seafood Lexicon
(Jap) Le wikipédia en Japonais, très riche
(Jap) Comment choisir un Watarigani
(Jap) Fiche technique manière Zukan
(En) Informations techniques sur le crabe
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